Les entreprises de fabrication de produits alimentaires sont exposées à des risques et à des défis différents de ceux d’autres entreprises de fabrication. La fabrication d’aliments suit un processus complexe qui comporte de nombreuses étapes allant de la transformation de produits bruts à l’emballage et à la distribution. Elle repose également sur un nombre élevé d’outils, de procédés et de personnes. Une petite erreur commise au cours de la phase de production peut ruiner le produit fini, et toute trace de contamination peut s’avérer dangereuse.
Mais maintenant, en raison de plusieurs facteurs économiques ayant créé des occasions de croissance dans le secteur, les fabricants de produits alimentaires doivent faire face à des risques encore plus nombreux.
La demande extérieure est l’un de ces facteurs. En effet, elle devrait faire croître la production industrielle à un rythme continu, selon le Conference Board du Canada, qui révèle que les exportations ont connu une hausse de 6,4 pour cent en 2016 et devraient encore augmenter de 5,6 pour cent en 2017.
Les exportations de produits alimentaires ont connu une hausse de 6,4 pour cent en 2016 et devraient encore augmenter de 5,6 pour cent en 2017.
La croissance de l’emploi aux États-Unis, qui a donné lieu à une augmentation du niveau des revenus disponibles, a joué un rôle dans cette légère hausse de la demande extérieure, d’après Adam Ferguson, directeur, Souscription, à Northbridge Assurance. De plus, si les conflits entourant l’ALENA sont résolus et que les fabricants continuent de montrer une préférence pour les devises étrangères, une augmentation des ventes est à prévoir.
Il ne faut pas s’étonner que des changements s’opèrent dans le secteur de la fabrication de produits alimentaires puisque l’ensemble du secteur de la fabrication est en pleine transformation. Cependant, la croissance dans ce secteur s’accompagne d’une multiplication des risques auxquels les fabricants sont exposés. Nous aborderons ici certains de ces risques principaux et proposerons des conseils sur les aspects de la planification des risques qui doivent être améliorés.
Quels sont les principaux risques à surveiller?
Peu importe la conjoncture économique, il y a des risques dont les fabricants doivent toujours tenir compte. Les bris mécaniques et les pertes d’exploitation en sont deux. Dans un secteur qui repose lourdement sur la machinerie, les bris mécaniques peuvent entraîner des coûts de remplacement élevés et des pertes de revenu pendant les délais de réparation.
De plus, une hausse des exportations signifie une augmentation des risques liés à la responsabilité civile. Par exemple, un fabricant qui vend ses produits alimentaires à Walmart aux États-Unis plutôt qu’à Walmart au Canada s’expose à de plus grands risques, étant donné la propension américaine à recourir aux procédures judiciaires, selon M. Ferguson. Pour cette raison, les fabricants pourraient vouloir tenir compte de ce type de risques au moment d’établir le prix de leurs produits.
Un autre risque à garder en tête est celui du retrait de produits du marché. À mesure que les fabricants augmentent leurs ventes sur les marchés étrangers, les risques de retrait de produits augmentent. Plus les ventes grimpent, plus il devient difficile de retrouver le produit qui doit être retiré du marché.
Dans un contexte de croissance mondiale, quels sont les aspects de la planification des risques qui doivent être améliorés?
Dans un tel contexte, une documentation rigoureuse est essentielle. Les fabricants d’aliments devraient faire un suivi serré de leurs produits et avoir plusieurs références permettant de retrouver facilement l’information sur les stocks. Il s’agit d’une bonne mesure de protection en cas de contamination de produits.
La chaîne logistique est de plus en plus importante, selon M. Ferguson. Si un fabricant conçoit un produit de niche à partir d’une matière difficile à remplacer et accessible auprès d’un seul fournisseur, le montant de son assurance de la carence des fournisseurs pourrait avoir besoin d’être supérieur pour couvrir une perte potentielle.
Il est également important d’avoir une garantie pour les rappels de produits couvrant la perte financière de tiers. Ainsi, si une épicerie européenne subit une perte financière parce qu’elle ne peut pas vendre votre produit et qu’elle vous demande une compensation de nature financière, vous êtes couvert.
Ce qu’il faut savoir des nouveaux marchés
L’exportation vers de nouveaux marchés nécessite de connaître et de respecter les règles en vigueur ailleurs dans le monde. Par exemple, si l’Accord économique et commercial global (AECG) est approuvé, les fabricants canadiens auront beaucoup plus souvent à traiter avec les pays européens, et devraient par conséquent s’informer des divergences réglementaires en matière d’étiquetage. Les erreurs d’étiquetage peuvent avoir de graves conséquences si une personne allergique aux noix ou aux fruits de mer consomme ces allergènes ou si un client croit consommer un produit sans gluten alors que ce n’est pas le cas.
Protégez-vous
Northbridge a à son service des conseillers en prévention qui peuvent vous aider à cerner les risques propres à votre entreprise. Une évaluation de votre équipement de cuisson et de réfrigération ainsi que l’imagerie thermique de vos systèmes électriques clés peuvent contribuer à cerner certaines lacunes.
Vous informer sur ces risques et prendre les mesures qui s’imposent pour les atténuer sont un bon début, mais parfois, cela ne suffit pas. C’est ici que l’Assurance des fabricants entre en jeu. Consultez nos solutions d’assurance conçues précisément pour les fabricants de produits alimentaires et dormez en paix en sachant que vous êtes protégé.