Manuel de télécommunications ingénieur haut travailleur réparant l'antenne.
Manuel de télécommunications ingénieur haut travailleur réparant l'antenne.

Équipement qui assure la sécurité de vos travailleurs

Bon nombre d’emplois exigent d’utiliser de l’équipement de sécurité qui va bien au-delà des casques et des bottes de sécurité portés habituellement par les travailleurs. On peut penser entre autres aux travaux en hauteur, où les risques de chute sont élevés, ou aux travaux dans les tunnels d’égout, où la qualité de l’air peut représenter un risque.

Des emplois dans les chantiers de construction, les tours et les ponts, ainsi que des tâches comme l’entretien de structures élevées sont souvent associés aux risques de chute. Il existe différents types d’équipement permettant de gérer les risques et d’assurer la sécurité des travailleurs.

Les garde-corps sont des dispositifs de premier choix pour protéger les travailleurs contre les chutes, et il existe des normes bien établies en ce qui concerne la façon de les utiliser. Par contre, il n’est pas toujours possible d’en installer et ils ne sont pas pratiques. Dans de tels cas, il est possible de les remplacer par des dispositifs de limitation du déplacement ou des dispositifs antichute.

Un dispositif de limitation du déplacement, parfois appelé dispositif pour travaux en élévation, est composé d’une ceinture ou d’un harnais porté par le travailleur, ainsi que d’une longe (ou corde de sécurité) attachée à un point d’ancrage. Ce dispositif permet d’éviter que le travailleur s’approche trop près du bord et fasse une chute. Les personnes travaillant sur un toit, par exemple, peuvent utiliser ce dispositif de sécurité.

Le dispositif antichute est très différent. Il est conçu pour freiner la chute du travailleur de façon sécuritaire. Il comprend un harnais de sécurité (les ceintures n’étant pas recommandées) ainsi qu’une corde d’amarrage qui doit toujours être fixée à un point d’ancrage. Si le travailleur effectue une chute, la corde d’amarrage amortira en partie les chocs. Le travailleur se trouvera alors en suspension dans les airs, un peu secoué, mais en sécurité, afin qu’il puisse grimper ou attendre d’être secouru. Les personnes qui travaillent à une hauteur très élevée, comme dans une tour en acier par exemple, utilisent des dispositifs antichute.

Les espaces clos et la qualité de l’air qui s’y trouve sont d’autres aspects inquiétants en matière de santé et sécurité. Un espace clos est un endroit qui n’est généralement pas destiné à l’occupation humaine et où l’air peut devenir toxique. Une cuve de stockage, un tunnel d’égout et une fosse creusée dans le sol en sont quelques exemples.

L’air d’un espace clos peut engendrer toutes sortes de problèmes. Un niveau d’oxygène trop élevé augmente les risques d’incendie, tandis qu’un niveau trop bas provoquera la suffocation. Des gaz ou des vapeurs inflammables pourraient s’enflammer avec la moindre étincelle. Des gaz toxiques pourraient également être présents et causer le décès d’un travailleur.

C’est pourquoi l’air dans un espace clos doit être analysé et faire l’objet d’un suivi dans le cadre d’un programme de sécurité chaque fois que des travailleurs doivent s’y trouver.

Il existe différents types d’appareils pour analyser la qualité de l’air dans les espaces clos.

  • Les oxygénomètres permettent de mesurer le pourcentage d’oxygène dans l’air. La teneur d’oxygène normale est de 20,9 % dans l’air, mais des taux entre 19,5 % et 23,5 % sont acceptables.
  • Les détecteurs de gaz ou de vapeurs inflammables peuvent percevoir la présence de gaz ou de vapeurs et mesurer la concentration de ceux qui pourraient s’enflammer ou exploser. Ils détecteront entre autres des gaz comme le méthane ou les vapeurs d’essence ou de solvants dans l’air.
  • Les détecteurs de gaz toxiques précis, comme le sulfure d’hydrogène et le monoxyde de carbone, doivent être utilisés seulement si les types de gaz possiblement présents sont connus. Il existe également des détecteurs multiples qui permettent de détecter plus d’un gaz à la fois.

Les personnes qui travaillent dans des espaces clos, lors d’incendies ou d’opérations de sauvetage et même dans des ateliers industriels, comme les peintres au pistolet, peuvent avoir besoin d’appareils respiratoires plus sécuritaires que de simples masques ou filtres portés sur le visage.

Les appareils de protection respiratoire à réservoir filtrant sont dotés de dispositifs permettant de filtrer les contaminants présents dans l’air. Les travailleurs doivent choisir l’appareil de protection respiratoire à utiliser selon le risque auquel ils seront exposés.

Les appareils de protection respiratoire autonomes, ou APRA, fournissent de l’air respirable un peu à la manière de la bouteille d’air comprimé d’un plongeur en scaphandre. Ces appareils sont utilisés lorsque la teneur en oxygène est trop faible dans l’air, lorsqu’un gaz toxique est présent ou lorsque la qualité de l’air et les matières dangereuses présentes sont inconnues. Les APRA sont souvent utilisés avec les tenues de protection contre les agents chimiques.

Découvrez comment notre équipe du Service de prévention peut vous aider à réduire les risques et maximiser votre valeur.

Le présent billet est fourni uniquement à titre informatif et ne vise pas à remplacer les conseils de professionnels. Nous ne faisons aucune assertion et n’offrons aucune garantie relativement à l’exactitude ou à l’intégralité des renseignements contenus dans le présent document. Nous ne pourrons en aucun cas être tenus responsables des pertes pouvant découler de l’utilisation de ces renseignements.

Sujets reliés

Demander une soumission
Fermer

    Nous joindre

      Nous joindre