La menace de l’apnée du sommeil pourrait sembler comme le pire des cauchemars pour un directeur de sécurité.
Une étude, largement citée par l’Université de Stanford, a découvert que les conducteurs ayant un problème médical de manque de sommeil sont sept fois plus à risque d’être impliqué dans un accident de la route que leurs contreparties bien reposées. Un rapport de 2009 dans le journal de la médecine professionnelle et environnementale a relié sept pour cent des 5,200 blessures aux conducteurs reliées à la conduite de camions et qui se sont endormis au volant. En plus, l’administration fédérale de la sécurité des transporteurs aux États-Unis croient qu’un conducteur professionnel sur quatre échouerait le pré examen pour l’apnée du sommeil.
Alors que les législateurs aux États-Unis doivent décider s’ils exigeront ce type de dépistage – une réunion majeure sur ce sujet est prévue en août – quelques entreprises améliorent déjà leurs programmes de gestion de la fatigue en recherchant activement les conducteurs qui pourraient avoir cet état médical.
Environ 85 pour cent des cas d’apnée du sommeil sont connues sous le nom de l’Apnée du sommeil obstructif, causé quand le tissu mou relâché bloque la voie respiratoire supérieure. Les autres cas comportent l’Apnée du sommeil central, ou une combinaison des deux sources. Les conducteurs en sommeil, qui ont régulièrement une de ces conditions, cesseront de respirer pendant environ 10 à 120 secondes, se réveilleront, chercheront de l’air, et retomberont à nouveau dans un sommeil agité.
Naturellement, le vrai problème survient pendant les heures de réveil. À cause du manque de sommeil, les conducteurs se sentent très irritables, déprimés et affectés par des maux de tête. Ils sont fatigués à toute heure et ils ont des trous de mémoire.
Ceux-ci sont tous des facteurs qui peuvent affecter la qualité du travail à faire. Au pire, ce sont des signes indicateurs d’une collision relié à la fatigue, tel qu’un camion qui dévie graduellement hors de la route quand les routes sont claires et le trafic est léger.
Ça ne devrait pas être de cette façon.
Beaucoup de personnes peuvent combattre l’apnée du sommeil en utilisant une machine à ventilation à pression positive continue (CPAP) toutes les fois qu’elles se dirigent vers une couchette. L’équipement pompe un approvisionnement régulier d’air dans un masque adapté, créant suffisamment de pression pour garder les tissus ouverts, donc les voies respiratoires ne peuvent s’affaisser ou se fermer. Le résultat est une période de sommeil reposante.
Il semble certainement y avoir une raison pour que les entreprises abordent le sujet. Dans une étude, Schneider National a réduit de 30 pour cent les accidents évitables après avoir identifié et aidé 339 de ses conducteurs qui souffraient de l’Apnée du sommeil obstructif.
Les impacts potentiels sur les budgets ne sont pas limités qu’aux coûts réduits de collision. Un manque de sommeil reposant peut affecter la productivité globale, est également reconnu pour conduire à des coûts médicaux plus élevés et lié aux accidents de travail ou aux conditions médicales qui pourraient autrement être non réprimés. En effet, ceux qui luttent contre l’apnée du sommeil ont souvent d’autres problèmes tels que des maladies cardiaques, troubles de nutrition, maladie de Parkinson, leucémie, douleur aigüe et chronique ou abus de substance.
N’importe quel diagnostic final serait évidemment aux mains d’une clinique du sommeil, mais un programme simple de pré examen peut aider à identifier ceux qui pourraient avoir besoin de service médical.
Une partie du dépistage comporte simplement à regarder la taille du cou d’un conducteur. Par exemple, l’apnée du sommeil est plus commune parmi les hommes avec une taille de cou au-dessus de 17 pouces ou des femmes avec une taille de cou au-dessus de 15.5 pouces.
Un examen populaire connu sous le nom de «Questionnaire de Berlin» peut également aider les conducteurs à savoir s’ils font face à un risque plus élevé. En plus du poids et de l’âge, la liste de contrôle indique ceux qui ronflent et comment fort ils ronflent (est-il entendu dans d’autres chambres ?), combien de fois il se produit, et s’il dérange d’autres personnes. On demande également si quelqu’un a remarqué qu’ils cessent de respirer pendant le sommeil, combien de fois ils se sentent fatigués, et s’ils ne sont jamais somnoler ou se sont endormi au volant.
Les points qui en ressortent peuvent dire si quelqu’un pourrait vouloir obtenir une opinion médicale.
Naturellement, un programme approprié de gestion de la fatigue va bien au delà de ces efforts de pré examen. Les entreprises peuvent aider à garder chaque conducteur en état d’alerte par des programmes de formation ainsi que des efforts pris par le service de la répartition à l’assignation des voyages. Ceux qui sont avertis, 24 heures à l’avance, d’un changement à leur horaire de travail auront toujours une meilleure chance d’obtenir le sommeil qu’ils ont besoin. Les conducteurs qui sont informés des heures de départ et des dates limites de livraison sont également moins enclins à prendre le volant pour conduire durant la nuit après une journée d’activités en famille.
Quand toutes ces étapes sont combinées, chacun aura la chance de dormir un peu mieux.