Les gouvernements provinciaux autorisent la reprise graduelle des services non essentiels, dont les commerces de détail, ce qui soulève la question de la sécurité des employés et des clients. Avant de laisser les clients parcourir vos rayons, pensez à prendre les mesures de prévention qui suivent.
Tout est dans la communication
Commencez par communiquer clairement les nouvelles pratiques et politiques qui s’appliqueront aux employés et aux clients. Une petite boutique pourrait, par exemple, demander aux clients de venir uniquement sur rendez-vous si une seule personne peut entrer à la fois. Affichez ces politiques sur votre site Web et vos médias sociaux, ainsi que sur la porte d’entrée de votre établissement.
Pratiques exemplaires générales
Les règles peuvent varier selon le lieu et le type d’entreprise. Pour vous faciliter la vie, le Conseil canadien du commerce de détail (CCCD) a mis en ligne un tableau interactif des règlements (en anglais seulement) et des consignes de santé et de sécurité pour toutes les provinces et tous les territoires. Le Conseil a aussi publié un plan de relance des commerces de détail de 117 pages, qui comprend une liste exhaustive de pratiques exemplaires.
Mais on peut passer en revue ici des pratiques exemplaires générales pour tous les détaillants, d’un bout à l’autre du pays :
- Augmenter la fréquence de nettoyage et veiller à ce que les employés aient une bonne hygiène, notamment à ce qu’ils se lavent les mains souvent.
- Afficher clairement et à plusieurs endroits le nombre maximal de clients autorisés dans le commerce au même moment.
- Surveiller le nombre de clients qui entrent. Une fois le nombre maximal atteint, autoriser une personne à entrer pour chaque personne qui sort.
- Utiliser des cordons pour délimiter la file d’attente à l’entrée et à la caisse.
- Utiliser des affiches ou des marques pour indiquer l’entrée et la sortie, le sens de la circulation et les zones de ramassage.
- Installer des distributeurs de désinfectant à base d’alcool près des portes, des caisses enregistreuses et des autres surfaces fréquemment touchées.
- Nettoyer les surfaces fréquemment touchées comme les caisses, les zones d’emballage ou les paniers après chaque client.
- Installer des cloisons de plexiglas devant et entre les caisses.
- Limiter la manipulation de cartes de crédit et de fidélité, et encourager le paiement sans contact plutôt que l’utilisation du clavier NIP.
- Indiquer aux clients que le port du masque est fortement recommandé, surtout lorsqu’il n’est pas possible de respecter les règles de distanciation à la lettre.
Salles d’essayage : Même si la plupart des autorités permettent l’utilisation des salles d’essayage, seules celles dotées de portes (plutôt que de rideaux) peuvent être utilisées actuellement : elles sont plus faciles à désinfecter. On recommande par ailleurs aux détaillants de nettoyer les surfaces fréquemment touchées dans les salles d’essayage après chaque client. Certains détaillants entreposent les vêtements qui ne sont pas achetés pendant 24 heures avant de les remettre en vente, tandis que d’autres les passent à la vapeur (selon les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies, les virus de la grippe sont tués par la chaleur [en anglais seulement] à partir de 75 °C [167 °F], et la vapeur est produite à 100 °C [212 °F]).
Retours : Même si la plupart des autorités permettent les retours, on recommande aux détaillants de nettoyer les produits à surface rigide avec un désinfectant et d’entreposer ceux à surface molle pendant 24 heures avant de les remettre en vente (et d’utiliser un désinfectant pour les mains après avoir manipulé les retours). Selon le CCCD, le temps d’entreposage recommandé avant la remise en vente des articles évolue encore, mais il varie de 24 à 72 heures.
Emballage : La plupart des autorités permettent l’utilisation des sacs réutilisables, mais ce n’est pas une pratique recommandée, puisque les employés ne peuvent pas savoir à quelle fréquence les clients désinfectent leurs sacs. Un client qui apporte ses propres sacs doit emballer lui-même ses achats.
Qu’en est-il des masques?
Les directives de Santé Canada à l’intention des détaillants essentiels recommandent l’utilisation de masques non médicaux ou de couvre-visages, ainsi que de barrières entre les clients et les employés. Mais beaucoup se plaignent que l’équipement de protection individuelle (EPI) est difficile à trouver et coûte cher. Le CCCD tient un répertoire des fournisseurs (en anglais seulement), et certaines provinces publient aussi un répertoire provincial.
Un employé malade ou présentant des symptômes de la COVID-19 doit rester chez lui. Suivez les consignes d’auto-évaluation de l’Agence de la santé publique du Canada.
Qu’en est-il du dépistage?
Les détaillants peuvent aussi décider de faire du dépistage passif (poser des questions à la porte avant de faire entrer un client) ou actif (vérifier la température). « Le dépistage individuel, comme les tests de température, est techniquement admissible, mais doit être abordé avec beaucoup de prudence », recommande le CCCD dans ses directives aux détaillants. Si la prise de température est jugée avantageuse, il faut « [prendre] grand soin de le faire conformément aux principes canadiens de confidentialité », c’est-à-dire en obtenant le consentement et en protégeant les renseignements personnels.
Comment Northbridge peut vous aider
Il est important que les détaillants appliquent des protocoles de prévention des infections pour assurer la sécurité des employés et des clients. Pour voir d’autres ressources sur la pandémie et les façons de vous protéger, vous et votre entreprise, consultez notre page de ressources sur la COVID-19.
Pour découvrir d’autres façons de protéger votre commerce, consultez notre page sur l’assurance pour les détaillants dès aujourd’hui.