Les véhicules tout-terrain (VTT) sont bien connus pour leur usage récréatif, mais ce sont aussi des outils précieux dans de nombreux secteurs d’activité. Ils comportent cependant des risques, notamment des risques de blessure et, même, de décès. Pour assurer sa sécurité et éviter de prendre des risques inutiles en VTT, il est essentiel pour le conducteur de respecter les recommandations sectorielles et provinciales.
Les accidents mortels liés aux VTT sont un sujet de préoccupation au Canada, puisqu’on a recensé une moyenne de 100 décès par an entre 2013 et 2021. La plupart de ces décès résultaient de renversements; les autres causes comprenaient les collisions avec un objet stationnaire, les éjections et les collisions avec un véhicule en mouvement.
Si vous travaillez dans les secteurs du pétrole et du gaz, de l’énergie, de la foresterie, ou encore dans les forces de l’ordre, une attestation peut être exigée pour la conduite de ces véhicules. Même dans des entreprises de plus petite taille, par exemple chez des éleveurs et des entrepreneurs généraux, suivre une formation et obtenir une attestation pour la conduite de VTT aide grandement à la sécurité, quelle que soit l’expérience antérieure du conducteur.
Afin de réduire les risques et d’améliorer leur sécurité, les conducteurs de VTT devraient prendre en compte les conseils suivants :
Suivez une formation appropriée sur la conduite de VTT
Un excès de confiance peut être à l’origine d’accidents, en particulier chez les conducteurs débutants. Il est recommandé aux entreprises dont les employés utilisent des VTT d’offrir des cours de conduite menant à une attestation. L’Institut de la sécurité en quad au Canada (ISAC) s’est associé au ATV Safety Institute (ASI) ainsi qu’au Conseil canadien des distributeurs de véhicules hors route (CVHR) pour offrir le cours de conduite intitulé ATV RiderCourse de l’ISAC dans plusieurs provinces. De plus, le Conseil canadien de la sécurité (CCS) offre un cours sur la conduite des VTT, qui est dispensé par des formateurs agréés par le CCS. Les guides, les vidéos et les trousses d’outils sur la sécurité produits par différentes provinces, par exemple le livret Smart Ride Safe Ride (en anglais) publié en Ontario et la trousse sur la sécurité en VTT (en anglais) élaborée en Alberta, constituent également de précieuses ressources.
Portez un casque et de l’équipement de protection individuelle
Le port de l’équipement de protection individuelle (EPI) est essentiel. Une étude réalisée en 2021 estimait qu’au moins 33 % des accidents mortels liés aux VTT impliquaient des conducteurs qui ne portaient pas de casque. Il est recommandé de porter un casque approuvé par le Département des Transports des États-Unis (DOT) ou la Snell Foundation (Snell), dont la cote de sécurité convient à la conduite des VTT. Si les VTT sont utilisés dans le cadre d’activités professionnelles, l’entreprise doit fournir un casque à chaque conducteur, de préférence un casque doté d’une visière couvrant entièrement le visage. Il est également recommandé de porter des lunettes de protection, des gants, des bottes et des pantalons. La mise en place de politiques et de procédures imposant l’utilisation d’EPI peut permettre d’assurer la conformité aux règles de sécurité.
Au guidon comme au volant, sobriété en tout temps
Les conducteurs de VTT doivent s’abstenir de consommer de l’alcool ou de la drogue avant d’utiliser leur véhicule, car ces substances altèrent leur capacité à conduire et à prendre des décisions. Une analyse de données publiée en 2021 indiquait que dans 51 % des décès liés aux VTT, le conducteur aurait consommé de l’alcool, du cannabis ou d’autres drogues.
Modèles de VTT monoplaces ou biplaces?
Les VTT conçus pour un seul conducteur ne doivent pas être modifiés pour transporter des passagers. Cela peut changer le centre de gravité du véhicule, ce qui le rend plus difficile à contrôler et peut entraîner des accidents. Dans les cas où deux personnes doivent se déplacer sur un même VTT pour des travaux, l’utilisation d’un modèle biplace muni d’accessoires tels que des cale-pieds et des poignées pour le passager est l’option la plus sécuritaire.
Diligence raisonnable
Avant d’utiliser un VTT sur les routes et les terres publiques, vous devez vous assurer qu’il est immatriculé et que la plaque d’immatriculation est fixée à l’arrière du véhicule; le VTT doit également être couvert par une police d’assurance responsabilité appropriée. Gardez sur vous une copie du titre de propriété ainsi que les documents d’immatriculation et d’assurance dans une pochette étanche. Le propriétaire demeure responsable de toute blessure ou de tout dommage, même si ce n’est pas lui qui conduit le VTT.
Inspections préalables à la conduite
Avant de partir, inspectez soigneusement le VTT pour vous assurer qu’il n’y a pas de fuite d’huile, que les pneus sont bien gonflés et que les freins fonctionnent. Restez sur les sentiers désignés dans la mesure du possible et, pour plus de sécurité, informez toujours quelqu’un de votre destination et de votre heure de retour estimée.
En suivant ces conseils de sécurité, les conducteurs peuvent réduire de manière significative les risques associés aux VTT, favorisant ainsi un environnement plus sécuritaire pour toutes les personnes concernées. Pour en savoir plus sur l’assurance automobile des entreprises, visitez notre page sur l’assurance des entreprises dès aujourd’hui.
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